LA PHA EST UNE FAMILLE
DE MALADIES GÉNÉTIQUES RARES
ET INCAPACITANTES

Chaque type de porphyrie implique un défaut génétique dans une enzyme de la voie de biosynthèse de l'hème. Elles sont classées comme suit : porphyrie hépatique aiguë (AHP) - qui peut se présenter sous la forme d'une crise neuroviscérale aiguë soudaine - ou porphyrie photocutanée.1,3

Se servir des principales manifestations cliniques pour la classification des 8 sous-types de porphyrie3,4

Classification des 8 sous-types de porphyrie

PDA = porphyrie par déficit en acide aminolévulinique déshydratase; PAI = porphyrie aiguë intermittente; ALA = acide aminolévulinique; PEC = porphyrie érythropoïétique congénitale; PPE = protoporphyrie érythropoïétique; CH = coproporphyrie héréditaire; PBG = porphobilinogène; PCT = porphyrie cutanée tardive; PV = porphyrie variegata; PPDLX = protoporphyrie dominante liée à l’X

Ce site est dédié à la discussion sur la PHA. Pour obtenir des renseignements sur tous les types de porphyrie, y compris la PHA et la porphyrie photocutanée, consultez le site Web de l’ Association canadienne de porphyrie (en anglais) .

CAUSES DE LA PHA

La physiopathologie de la porphyrie comprend huit troubles génétiques métaboliques de la voie de biosynthèse de l’hème. La PHA, un sous-ensemble de la porphyrie, se manifeste souvent par une crise aiguë soudaine nécessitant une hospitalisation et est déclenchée par un excès d’ALA et de PBG.2-5

La PHA est causée par des déficits enzymatiques entraînant une accumulation dans le foie d’intermédiaires neurotoxiques

La PHA est causée par des déficits enzymatiques entraînant une accumulation dans le foie d’intermédiaires neurotoxiques — l’acide aminolévulinique (ALA) et le porphobilinogène (PBG). La régulation à la hausse d’ALAS1 (acide aminolévulinate synthase 1) est un mécanisme physiopathologique central sous-jacent de la PHA qui conduit à cette accumulation d’intermédiaires neurotoxiques. L’ALA et le PBG pénètrent ensuite dans l’appareil circulatoire et seraient à l’origine des lésions neurologiques conduisant à un dysfonctionnement des systèmes nerveux autonome, central et périphérique. Un dysfonctionnement dans ces systèmes peut entraîner chez le patient une douleur abdominale diffuse intense, associée à un ou plusieurs des symptômes suivants : anxiété, confusion, nausées, vomissements, faiblesse ou douleur dans les membres. Il peut en résulter des neuropathies irréversibles et des complications à long terme de la maladie, telles que la maladie rénale et le carcinome hépatocellulaire. Le taux élevé de PBG a un rôle important de marqueur de diagnostic hautement spécifique. On pense que l’ALA est la principale neurotoxine responsable des crises aiguës, des symptômes persistants entre les crises et de la neuropathie prolongée ou potentiellement permanente dans la PHA. Les crises aiguës durent généralement de 3 à 7 jours, mais la période de récupération peut être longue et se prolonger par des symptômes chroniques résiduels.1-9

Un taux excessif d’ALA/de PBG induit les symptômes de la PHA

ALA PHA COMPREND 4 SOUS-TYPES

Il existe quatre sous-types de PHA, qui résultent de différents déficits enzymatiques dans la voie de biosynthèse de l’hème dans le foie. Environ 80 % des cas relèvent de la porphyrie aiguë intermittente (PAI) , suivie de la porphyrie variegata (PV), de la coproporphyrie héréditaire (CH) et de la porphyrie par déficit en ALA déshydratase (PDA), cette dernière étant extrêmement rare. La prévalence de la PAI peut être sous-estimée en raison des estimations basées sur les patients présentant une maladie symptomatique uniquement, plutôt qu’une mutation enzymatique2,4,8,10,11

Prévalence de la PHA

*Les données sur la prévalence provenant de ces pays en particulier ont été mentionnées du fait de recherches en cours et d’une prévalence relativement élevée.

ÉPIDÉMIOLOGIE DE LA PHA

La PHA touche les personnes de toutes les origines ethniques, la prévalence la plus élevée étant chez les Caucasiens. La majorité des cas surviennent chez les femmes en âge de procréer, la plupart des crises se manifestant entre 15 et 45 ans. Il est important de noter que le risque de conséquences à long terme de la maladie, telles que la maladie rénale liée à la porphyrie ou le carcinome hépatocellulaire, subsiste après la ménopause. Certains patients présentent des crises incapacitantes, voire potentiellement mortelles.2-4,10-16

LA MAJORITÉ DES CAS SURVIENNENT CHEZ LES FEMMES12†

LA MAJORITÉ DES CAS SURVIENNENT CHEZ LES FEMMES

Dans une étude incluant 108 patients.

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